L’intelligence artificielle en question

Le débat est ouvert sur l’intelligence artificielle, capable du meilleur comme du pire.

Aujourd’hui, l’une des finalités essentielles de l’IA « est d’opti­miser les ventes.
Aujourd’hui, l’une des finalités essentielles de l’IA « est d’opti­miser les ventes. Crédits : Westend61Getty

Le meilleur est entré dans les faits : la traduction automatique, le dépistage du cancer, la robotique, la falsification des fake news… « Des IA ont même résolu l’énigme moderne du Sphinx : monter une chaise Ikea », s’amuse Tad Friend dans un article très documenté du New Yorker publié par le mensuel Books. Mais il rappelle qu’Alan Turing, pionnier en la matière, redoutait que les machines finissent par prendre le contrôle et l’un de ses collègues évoquait même la possibilité que des systèmes intelligents puissent « en concevoir de plus intel­ligents, et ce à l’infini ». Il est vrai que certaines applications préfigurent un avenir menaçant : « Les armes autonomes sont déjà engagées dans une trajectoire digne du Dr Folamour », et le programme chinois de reconnaissance faciale qui collecte des images de vidéosurveillance doit être incorporé au « système de crédit social » qui attribue au citoyen chinois une note basée sur son comportement, « y compris quand il s’agit de traverser la rue ».

Source : L’intelligence artificielle en question

En attendant les robots, Antonio a. Casilli

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