L’influence des Gafam, ces “titans du numérique”, est désormais omniprésente dans notre quotidien. Un monde connecté est-il un monde vulnérable ? Sommes-nous face à une potentielle menace démocratique ? Réponses d’Aurélie Jean, experte en biomécanique numérique, défenseuse absolue des algorithmes, auteure de “Les algorithmes font-ils la loi ?” (éditions de l’Observatoire).
Elle est rejointe par le journaliste spécialiste des fake news et des théories complotistes, Thomas Huchon, théories qui se trouvent multipliées par les Gafam.
Pour aller plus loin
Pour approfondir cette notion, et développer vos compétences vous pouvez consulter cette ouvrage.
Les géants du web, au premier rang desquels le moteur de recherche GOOGLE, prennent-ils la mesure de leur impact environnemental ? Quelles sont leurs actions concrètes ? Les créateurs de contenus seront-ils les premières victimes de mesures coercitives pour forcer la sobriété du net. Experts et créateurs de contenus échangent leurs points de vue sur les contradictions d’un internet infini dans un monde fini.
Le web du futur sera-t-il résilient ? Comment le rendre compatible avec un monde qui va manquer de matières premières pour construire et alimenter les 100 milliards d’objets connectés prévus pour 2050 ? La solution pourrait résider dans le développement d’intelligences artificielles ou peut-être dans la décentralisation du Web… Et pourquoi pas dans un internet «symbiotique» ? Si on se désintoxiquait de ces 1 et de ces 0 qui ont rendu l’humanité dépendante en quelques années.
Rejoints au château par leurs potes vidéastes (Fabien Olicard, Ilia Renon, Margaux Tips, Doc Seven, Céline H, Enjoy Phoenix, Max Bird et TomWallop), Lénie et Mathieu vont parler «solutions». Comment restreindre notre empreinte carbone ? Comment surfer plus sobrement sur le WEB ? Dans cet épisode, vous trouverez pêle-mêle, des interviews d’experts, un reportage en Afrique et un Quizz endiablé !
Entre des datacenters alimentés par des centrales à charbon et des smartphones au bon goût d’obsolescence programmée, notre internet virtuel s’ancre dans le réel avec un bilan carbone bien pourrave ! 2 ans après « La pollution du Web » Lénie et Mathieu font le point sur notre consommation et notre pollution numérique. Spoiler : ça s’est pas arrangé… mais alors, pas du tout. Pour vous remonter le moral, une belle surprise vous attend en fin de vidéo !
Les lanceurs d’alerte dénoncent des délits allant à l’encontre de l’intérêt général ou révèlent des scandales, se confrontant ainsi à de puissants intérêts. Nouveau contre-pouvoir, à quels risques sont-ils confrontés ? Comment sont-ils protégés ?
Aussi appelée infox, une fake news est une information mensongère que l’on fait volontairement circuler pour porter préjudice à une cause ou une personne. A l’heure d’une circulation de l’information accélérée, elles se répandent toujours plus vite. Comment les reconnaître ?
Quand les attaques à répétition envers une personne passent derrière l’écran, on parle de cyber harcèlement. Une violence pourtant bien réelle. Si l’anonymat sur internet reste un droit, comment dénoncer et retrouver les harceleurs ? Comment se protéger ?
Le sociologue Dominique Cardon publie un ouvrage pédagogique sur la culture numérique, c’est d’ailleurs le titre de l’ouvrage. Un livre abordable pour tout le monde et qui pose la question des enjeux d’avoir cette culture qui échappe à bon nombre d’entre nous.
Le web fête ses 30 ans en mars avec quatre milliards d’internautes pour souffler les bougies. En 1989, pourtant, cette invention est passée inaperçue : le “World Wide Web” a depuis révolutionné nos sociétés. Et son inventeur, Tim Berners-Lee, regrette son évolution.
Tim Berners-Lee, l’inventeur du web, pose à côté du premier ordinateur ayant été utilisé comme serveur pour diffuser le world wide web. Photo prise en 2009 au siège du CERN à Genève.• Crédits : Sébastien Derungs – AFP
Inventé en 1989 par un informaticien britannique qui travaillait pour le CERN près de Genève, le “world wide web” est passé inaperçu à ses débuts. Son créateur, le Britannique Tim Berners-Lee, avait été recruté afin de mettre au point une base de données pour les physiciens du Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN) mais il est allé bien au delà. En voulant permettre à des milliers de scientifiques d’échanger leurs connaissances à distance, il a créé un espace commun où les personnes et les machines se comprenaient : le web était né. Trente ans plus tard, il fonctionne toujours.
Le web en 1989 ? “Vague mais prometteur”
La première page web publié en 1990, encore visible sur le site du CERN.• Crédits : CERN
Dans l’esprit du grand public, internet et web se confondent parfois. Pourtant, il s’agit de deux choses bien différentes : chronologiquement, internet est arrivé le premier. Son ancêtre s’appelait Arpanet et a été créé en 1969 aux Etats-Unis par le département de la Défense. Financé sur des fonds militaires, il est rapidement devenu un moyen de communication entre universités et centres de recherche pour échanger des données. “Internet” est la contraction d'”interconnected networks” qui signifie “réseaux interconnectés” ou réseau de réseaux : le terme désigne à la fois l’infrastructure qui permet le transfert de données via des câbles, des serveurs et des ordinateurs mais aussi le système complexe d’adresses qui acheminent les informations – les paquets de données – au bon endroit. Plusieurs applications existent pour utiliser internet : l’email, le partage de pair à pair, la messagerie instantanée ou encore… Le World Wide Web !