Le progrès contre l’environnement – Ép. 1/3 – 5G, technologie à haut débat

Les enchères pour l’attribution des premières fréquences 5G sont lancées. L’augmentation du trafic de données qui en découlera pose une question de cohérence, à un moment où la réduction de la consommation énergétique est posée comme un objectif.

Une antenne 5G à Berlin. Certains commentateurs écologistes craignent que l'infrastructure liée à la 5G ait un impact écologique important, en plus de la pollution numérique.
Une antenne 5G à Berlin. Certains commentateurs écologistes craignent que l’infrastructure liée à la 5G ait un impact écologique important, en plus de la pollution numérique. Crédits : Picture allianceGetty

Premier jour de notre nouvelle série consacrée à une technologie aussi convoitée que controversée : la 5G. Les enchères s’ouvrent ce mardi pour les opérateurs téléphoniques français qui pourront acquérir des fréquences et proposer les premiers services d’ici à la fin de l’année. Un coup d’envoi qui relance le débat entre partisans de la sobriété numérique et promoteurs du progrès technologique, entre « amish » et « innovateurs », pour reprendre les termes d’Emmanuel Macron.

En effet, certains personnes s’inquiètent de la pollution numérique qui pourrait être engendrée par l’augmentation de la circulation des données. Et pour cause : la pollution engendrée par le fonctionnement d’Internet serait responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre aujourd’hui, selon l’Ademe et pourrait s’élever à 7% en 2040 si rien n’est fait, d’après un récent rapport du Sénat. En guise de comparaison, à l’échelle planétaire, l’empreinte environnementale du numérique équivaut à un continent de 2 à 3 fois la taille de la France et à 5 fois le poids du parc automobile français.

Peut-on déployer la 5G sans compromettre la transition écologique ? Pour répondre à nos questions, nous discutons avec Céline Lescop, responsable du programme informatique durable chez Axa membre du groupe de travail sur la sobriété du numérique du Shift Project et Guillaume Mandil, enseignant-chercheur à l’Université Grenoble Alpes qui travaille au laboratoire G-SCOP et dans l’équipe STEEP à l’INRIA sur l’évaluation des impacts environnementaux des technologies et les pistes d’éco-conception pour les réduire.

Les enchères pour l’attribution des premières fréquences 5G sont lancées. L’augmentation du trafic de données qui en découlera pose une question de cohérence, à un moment où la réduction de la consommation énergétique est posée comme un objectif. Une antenne 5G à Berlin. Certains commentateurs écologistes craignent que l’infrastructure liée à la 5G ait un impact écologique important, en plus de la pollution numérique. Une antenne 5G à Berlin.

Source : Le progrès contre l’environnement – Ép. 1/3 – 5G, technologie à haut débat

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