Le business des objets connectés | Internet de tout et n’importe quoi (1/2)

A l’heure où les objets et les espaces connectés ne se comptent plus, Internet de tout et n’importe quoi dresse un tableau de l’omniprésence du numérique et examine ce qui se passe lorsque nous adoptons la commodité des objets « intelligents » sans comprendre pleinement les conséquences pour la santé, la société ou la planète. Plus moyen d’échapper à Internet. A l’heure où les objets et les espaces connectés ne se comptent plus, certains estiment vivre une utopie futuriste, d’autres un cauchemar où la surveillance est généralisée. Internet de tout et n’importe quoi dresse un tableau de l’omniprésence du numérique et examine ce qui se passe lorsque nous adoptons la commodité des objets « intelligents » sans comprendre pleinement les conséquences pour la santé, la société ou la planète.

Le sympathique Brett Gaylor est notre guide pour cette découverte des personnes et des lieux qui font fonctionner l’« Internet des objets ». Il rencontre Kristina Cahojova, fondatrice d’une start-up qui développe un appareil permettant de transmettre dans le cloud des données de fertilité à partir du vagin de ses utilisatrices. La journaliste Nellie Bowles lui présente une victime de violences conjugales terrorisée par son ex dans leur maison « intelligente ». En Chine, il découvre des citoyens récompensés pour leur comportement conforme aux normes sociales, tandis qu’à Toronto, l’activiste Bianca Wylie se demande si avec le projet de Sidewalk Labs, les habitants n’ont pas signé pour être les rats de laboratoire d’Alphabet. L’économiste Jeremy Rifkin voit quant à lui dans les disruptions numériques les signes d’une 3e révolution industrielle. Pour autant, ce processus transforme-t-il toutes les expériences personnelles en valeurs marchandes ?

Misant sur l’humour et un rythme enlevé, Internet de tout et n’importe quoi éclaire les vastes ramifications du Net d’aujourd’hui. S’il se fait l’écho du « techlash », il ne tombe pas pour autant dans la nostalgie d’une époque plus simple ou dans le pessimisme catastrophiste. A sa manière, Internet de tout et n’importe quoi incarne la première devise du Web : « Let’s share what we know. ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Show Buttons
Hide Buttons
Translate »
%d blogueurs aiment cette page :